Tri des déchets
Suite à un mouvement de grève lancé depuis le mardi 15 juillet par les employés de la société Le Relais, les collectes de textiles usagés dans les bornes sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
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Tri des déchets
Suite à un mouvement de grève lancé depuis le mardi 15 juillet par les employés de la société Le Relais, les collectes de textiles usagés dans les bornes sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Biodiversité
Les structures bocagères ont très fortement souffert dans la plupart des communes lors des remembrements fonciers menés jusque dans les années 90. Cependant, certaines communes du territoire ont mené des remembrements plus délicats. Ainsi, la commune de Férel présente encore 135 km de haies pour une surface communale de 2 890 ha.
CapAtlantique la Baule-Guérande Agglo a engagé en partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire pour l'élaboration d'un schéma bocager. Concrètement, les objectifs visés par cette démarche sont :
Dans ce cadre, près de 16,4 kilomètres de haies ont été plantés par l’Agglo en partenariat avec la Chambre d’Agriculture.
Les haies bocagères sont des éléments structurants de nos paysages, véritables maillons de notre patrimoine local. Elles assurent différentes fonctions essentielles tant d’un point de vue économique que vis-à-vis de la qualité de l’eau, de la biodiversité et de la préservation des sols.
Les haies associées aux prairies et mares pour former le réseau bocager contribuent très fortement à la trame verte et bleue du SCoT de CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo. Des réservoirs de biodiversité bocager sont notamment présents sur la commune de Férel et accueillent une biodiversité remarquable et menacée : Chevêche d’Athéna, Alouette lulu ou encore Pipit des arbres y sont fréquents. A titre d’exemple, on estime qu’une haie avec un effet brise vent efficace permet d’augmenter les rendements agricoles (production animale ou végétale) de 6 à 20 % (Soltner, 1995).
Malheureusement, des arrachages de haies arrivent encore et certaines opérations d’entretien sont menées alors que les oiseaux sont en pleine période de nidification. Un accompagnement de différents maitres d’ouvrage est prévu pour améliorer la prise en compte de la haie et de la biodiversité dans les entretiens ruraux. Certaines communes ont une politique volontariste de préservation des haies dans leur PLU, en les classant comme élément du paysage à préserver au titre de l’article L153-23 du code de l’urbanisme. Cette protection n’empêche bien entendu pas leur entretien.
Comme les haies, les mares sont une composante indissociable du bocage. Intimement liées à l’élevage, elles sont, pour la plupart d’entre-elles, artificielles et donc créées par les éleveurs pour abreuver leurs animaux. Temporaires ou permanentes, elles sont soit alimentées par les pluies, soit par des fossés ou par une nappe phréatique.
Selon leur exposition, leur profondeur, leur sol, elles présentent une grande variabilité et accueillent une faune (invertébrés, amphibiens, …) et une flore variée. Elles servent également de point d’eau pour de nombreuses espèces animales : hérissons, chevreuils, ...
Faute d’entretien (débroussaillage, curage), elles sont envahies par la végétation et se comblent naturellement pour finir par disparaitre.
De nombreuses mares, inutilisées en raison d’une qualité d’eau médiocre pour l’abreuvement des animaux, ont déjà disparu naturellement ou volontairement par remblaiement ou encore transformation en retenue collinaire pour l’irrigation.
Dorénavant protégées par les PLU, ou encore par le code de l’environnement lorsqu’elles abritent certaines espèces animales ou végétales protégées, les quelques centaines de mares encore présentes sur le territoire méritent notre attention. En effet, plutôt préservées des invasions biologiques que connaissent les grandes zones de marais (jussie, écrevisse de Louisiane, …), les mares constituent des îlots de biodiversité pour nombre d’espèces remarquables : Tritons crêtés et marbrés, Flûteau nageant, …
Pour préserver cette biodiversité, CapAtlantique la Baule-Guérande Agglo mène donc des actions de restauration de mares depuis 2011 dans le cadre de différents programmes :
Ainsi, ce sont près de 300 mares qui ont été restaurées par l’Agglo depuis 2011, en faveur de ces espèces menacées et en lien permanent avec les propriétaires et agriculteurs utilisant ces mares.