Tri des déchets
Suite à un mouvement de grève lancé depuis le mardi 15 juillet par les employés de la société Le Relais, les collectes de textiles usagés dans les bornes sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
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Tri des déchets
Suite à un mouvement de grève lancé depuis le mardi 15 juillet par les employés de la société Le Relais, les collectes de textiles usagés dans les bornes sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Nicolas Criaud, président de CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo, Joseph David, Vice-Président à la transition écologique chargé de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations et maire d'Assérac et Christelle Chassé, vice-Présidente aux économies primaires et à la transition écologique chargée de la biodiversité et des milieux naturels et maire d'Herbignac ont officiellement lancé le début des travaux de rénovation de l'ouvrage hydraulique de Bérigo et des digues environnantes à Batz-sur-Mer, le mercredi 28 août.
Le territoire de CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo est un territoire d’eau qui a une identité forte et un environnement préservé. Ceux-ci sont des atouts pour son développement et son attractivité mais nous obligent à tout faire pour le protéger.
L’Agglo œuvre au quotidien dans 22 compétences dont plusieurs qui lui permette d’agir dans le domaine de l’eau : la protection et la mise en valeur de l’environnement, la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations et submersions marines, et la gestion d’ouvrages. Les actions et la mise en œuvre de ces compétences s’inscrivent dans la première ambition du projet de territoire 2030 qui est de bâtir un territoire accélérateur de la transition écologique.
La prévention et la gestion des risques littoraux est portée par l’Agglo depuis 2013 et s’articule autour de 3 grands objectifs :
La tempête Xynthia en février 2010, évènement de référence dans le domaine de la submersion marine, a démontré les limites des ouvrages actuels de protection face aux évènements exceptionnels. Pour mieux se prémunir et protéger notre espace, un 1er Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) sur la période 2014-2020 a été lancé et a permis de financer 39 actions avec un budget global de 12,7 Millions d’euros (accompagnement des propriétaires, pilotage d’études, travaux sur les digues…). Un second est à l’étude pour la période 2026-2032.
De plus, CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo assure depuis 2018 la gestion complète du système d’endiguement (c’est-à-dire un réseau de digues) de l’étier du Pouliguen (8 km) et depuis cette année celui des marais salants de Guérande (32 km), où nous nous trouvons, ce qui représente donc plus de 40 km d’ouvrages. En clair, l’Agglo a des missions de surveillance du niveau marin, de diagnostics sur les ouvrages, d’entretien courant et de travaux de confortement quand ils s’imposent. Au total, ces 2 systèmes d’endiguement protègent 5 700 personnes et près de 2 300 biens bâtis (logements, commerces, écoles, maisons de retraites….), sans oublier l’outil de travail des paludiers. Les enjeux dans ce domaine sont donc autant humains, environnementaux qu’économiques.
L’ouvrage de Berigo concerné par les travaux, date de 1938, il a été construit à la suite de deux épisodes successifs de submersions marines. C’est un ouvrage maçonné constitué de 3 ouvertures (des vannes) pouvant être fermées lors d’évènements marins présentant un risque de submersion de la zone protégée. Ce site des marais salants du bassin de Guérande étant soumis aux aléas naturels, depuis des siècles des digues protègent les activités économiques et les habitations. Ce qui doit perdurer. Cette digue est d’ailleurs reconnue par l’Etat, depuis 2013, pour son rôle de protection contre les submersions marines. Cette reconnaissance confère de nombreuses obligations de surveillance, de gestion et de maintien de l’état des ouvrages.
Un état des lieux de cet ouvrage de Bérigo a été réalisé et a révélé un risque très important de rupture de l’ouvrage à cause de fissures verticales traversantes. La structure est très fragilisée en raison d’infiltrations d’eau et de la maçonnerie déjointée. Les vannes ne sont plus fonctionnelles, leur manipulation n’est pas sécurisée.
Autour, la digue de la Guillemette et de celle de l’étier de Sibéron sont aussi en mauvais état : les maçonneries sont fissurées, il manque des pierres et le haut des digues montre des signes d’effrondrement. Il y a une érosion au niveau de l’argile à cause des courants, et des débordements réguliers de l’océan côté exploitations salicoles ainsi que des affaissements.
Les travaux qui vont débuter dans quelques jours dureront jusqu’en novembre sur la commune de Batz sur Mer sont donc nécessaires au vu de la situation et permettront de rénover l’ouvrage hydraulique de Bérigo tout en remettant en état la digue environnante dite de la Guillemette jusqu’à l’étier de Sibéron (à l’est). Ils sont nécessaires car ils répondent à 3 enjeux capitaux pour l’agglo :
Il s’agit bien là de travaux de rénovation de digues qui n’assuraient plus assez bien leur rôle en raison de l’œuvre du temps et de la nature, dans le cadre de notre compétence de lutte contre les submersions, et ne sont pas liés aux travaux de « réparation » menés par l’ASA il y a quelques mois grâce à notre soutien apporté suite à la tempête Céline de l’automne dernier.
L’objectif est donc de remettre en état l’ouvrage bâti et 600 mètres de diguesà partir de 9000 m3 d’argile provenant exclusivement des marais salants de Guérande. Au total, on estime à 1000 tracteurs qui vont se succéder sur le site durant les travaux. Ils consistent :
Pour de tels travaux, plusieurs démarches ont été réalisées en amont, depuis 2016 : la réalisation d’un diagnostic structurel complet de l’ouvrage hydraulique par un bureau d’étude agréé et une analyse géotechnique des stocks d’argiles à mobiliser pour la réfection des digues, la dépôt des dossiers réglementaires (évaluation d’incidence Natura 2000, loi sur l’eau, déclaration préalable au titre du site classé, demande d’occupation du Domaine Public Maritime, demandes à l’autorité environnementale), ainsi que les conventionnements avec les propriétaires et exploitants impactés par les travaux.
Au total, deux mois et demi de travaux vont être nécessaires pour un coût de 800 000 euros, co-financés avec l’Union Européenne, l’Etat, la Région des Pays de la Loire et le Département de Loire-Atlantique à hauteur de 640 000 euros. Les 20% restants, 160 000 euros, sont financés exclusivement par l’Agglo.
« C’est le rôle de l’Agglo de protéger les habitations et les travailleurs, qui font ce que nous sommes, et d’entretenir régulièrement ces protections pour maintenir dans leur temps leur efficacité. »
Nicolas Criaud, président de CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo
Les entreprises qui interviennent sont :
- Lot terrassement : entreprise Colas pour un montant de 275 314 € TTC
- Lot maçonnerie : MARC SA pour un montant de 165 174 € TTC
- Lot ouvrage hydraulique de Berigo : ASA TP pour un montant de 165 540 € TTC