Déchets

L'Agglo donne "une 2ème vie aux coquillages » dès le mois de novembre 2023 et jusqu’au printemps 2024

Dans le cadre de sa stratégie d’un territoire tendant vers le «  zéro déchet  », CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo reconduit pour la 9ème année consécutive l’opération de collecte gratuite de coquillages, dans ses 9 déchetteries. Mais pour la première fois cette année, celle-ci débute mi-novembre pour ne se terminer qu’au printemps 2024.

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Le territoire de l’agglomération est très marqué par l’océan, avec 98km de côtes, et la consommation de coquillages y est importante. Mais il n’existe pas de lieux dédiés à ces déchets organiques à l’inverse des végétaux, du verre ou des métaux par exemple. Proposée depuis 2015, la collecte de coquillages au sein des 9 déchetteries de l’agglo est donc l’occasion pour les usagers de donner une seconde vie à leurs coquilles d'huîtres, moules, Saint-Jacques, palourdes, coques et bulots, et donc de les consommer en toute bonne conscience sans se poser la question d’où ils jetteront les résidus.

Cette année, au vu du succès des éditions précédentes et pour améliorer son offre de services en faveur du réemploi et du recyclage des déchets, CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo étend la période de collecte qui débute dès la mi-novembre pour se prolonger jusqu’au printemps 2024. L'ensemble des coquilles sera ensuite traité localement à Camoël par la société partenaire Olygéo, broyé puis valorisé en compost et utilisé sur des parcelles agricoles du territoire.

Les particuliers sont invités à trier leurs coquilles et à les déposer gratuitement dans des bacs prévus spécialement pour l’opération au sein des 9 déchetteries de l’agglomération, sans oublier de retirer les sacs en plastique, rince-doigts, serviettes en papier, carapaces de crabes, têtes de langoustines, crevettes, citrons, restes de mollusques. Tous les types de coquillages sont acceptés.

Lors de la dernière édition 2022-2023, ce sont plus de 15 tonnes de coquilles qui ont ainsi été collectées, soit une augmentation de 24% par rapport à l’année précédente, et qui, grâce aux bons réflexes des usagers, ont échappé à la filière "ordures ménagères" qui ne bénéficie pas des mêmes opportunités de valorisation.